Pourquoi désinfecter ?

La rhinopneumonie équine (EHV1) tue environ 10 % des chevaux affectés. Le taux d'avortement peut atteindre jusqu'à 90 % chez les juments reproductrices.

Les rassemblements d’équidés, l’introduction de nouveaux chevaux dans le troupeau ou les déplacements sont des situations à risque en termes de contamination entre équidés. En plus d’être transmise par des chevaux malades, la maladie peut se propager indirectement à travers du matériel souillé (couvertures, licols, etc.), des bâtiments (boxes, zones de toilettage, douches, etc.), des véhicules mal entretenus et le personnel contaminé par les mains et les vêtements.

Un manque ou une mauvaise désinfection entraîne de nombreux problèmes en cascade. Maintenir les activités économiques et la santé des chevaux nécessite une hygiène impeccable.

Prévention des maladies

L’environnement équestre peut facilement devenir un terreau fertile pour la propagation de diverses maladies infectieuses, telles que la grippe équine, la rhinopneumonie et la gourme. La désinfection aide à prévenir la transmission de ces maladies entre les chevaux, garantissant ainsi leur santé et leur bien-être.

Un cheval malade peut entraîner des coûts vétérinaires importants pour son propriétaire ; certaines maladies peuvent même être handicapantes ou fatales.

L'impact économique

L’impact économique des maladies équines varie, mais il peut inclure non seulement les coûts vétérinaires, mais aussi la perte de revenus due à l’incapacité de participer à des compétitions, la diminution de la valeur de l’animal et les coûts associés à la quarantaine ou à l’éradication de la maladie.

Maintenir la performance et la qualité de vie

Les chevaux malades ou affaiblis par des infections ne peuvent pas donner le meilleur d’eux-mêmes, que ce soit en compétition, au travail ou pendant les loisirs. La désinfection aide à maintenir un environnement sain qui favorise la performance et le bien-être des chevaux. Les infections peuvent avoir des conséquences graves sur la santé à long terme des chevaux. En prévenant les maladies par des mesures de désinfection, nous contribuons à accroître la longévité et à améliorer la qualité de vie des chevaux.

Modes de transmission des maladies

Les agents pathogènes peuvent être transmis (propagés ou transférés) par plusieurs voies ; cependant, tous les agents pathogènes ne sont pas transmis par toutes les voies. Les caractéristiques des agents pathogènes, telles que leur capacité à survivre dans l'environnement, peuvent influencer significativement le mode de transmission.

Transmission directe

Les agents pathogènes sont transmis entre les animaux par contact physique étroit. Selon l’agent pathogène, le contact avec la peau, le sang, la salive, les fluides respiratoires, l’urine, le sperme, les excréments et le lait peut transmettre l’agent pathogène.

Transmission indirecte

Les agents pathogènes peuvent être transmis via un intermédiaire qui a été contaminé ou infecté. Cela peut être un objet inanimé (bride, vêtements sales, nourriture contaminée et/ou eau) ou un animal vivant (insecte, rongeur).

  1. Contact indirect –La transmission se produit par contact avec une personne (par exemple, des vêtements, chaussures et/ou mains contaminés), ou avec un objet inanimé (vecteur passif) en partageant du matériel tel que des aiguilles, des seringues, des vagins artificiels, du matériel dentaire, des véhicules contaminés, des remorques, des seaux d’eau et des couvertures. La transmission des agents pathogènes peut se produire sur de courtes distances (entre les animaux sur les mêmes lieux) et sur de longues distances (après un voyage pour des événements et des rassemblements). Le contact indirect avec des surfaces contaminées (boxes sales et enclos précédemment occupés par des chevaux infectés) peut entraîner la transmission des agents pathogènes. Les agents pathogènes transmis de cette manière doivent pouvoir survivre dans l’environnement suffisamment longtemps pour entrer en contact avec un cheval susceptible.
  2. Ingestion – Transmission par la consommation d’aliments et d’eau contaminés par des agents pathogènes. La source de contamination peut inclure, entre autres, le fumier, l’urine, les sécrétions nasales et l’herbe contaminée par des larves de parasites.
  3. Gouttelettes en aérosol – La transmission des agents pathogènes sur une courte distance par des gouttelettes de fluide contaminé générées par la toux, les éternuements, le reniflement et le hennissement. L’inhalation de ces gouttelettes peut entraîner la transmission de maladies.
  4. Aéroportée – Transmission par de très petites particules en suspension dans l’air qui résultent du mouvement de matériel contaminé. Celles-ci peuvent rester en suspension dans l’air et se déplacer sur de longues distances.
  5. Vecteurs (organismes vivants) – Transmission par un organisme vivant (par exemple, humains, animaux, insectes et tiques) infecté ou contaminé par des agents pathogènes. Dans certains cas, le vecteur insecte est nécessaire pour le développement ou la multiplication de l’agent pathogène avant qu’il ne devienne infectieux pour le cheval.